C'est au cours d'un dîner réunissant une trentaine de journalistes,
et non plus, comme l'année dernière, autour d'un apéritif
quasi confidentiel, que DSK a fait, mercredi soir, sa rentrée. Très
européenne, bien sûr, puisque le référendum sur
l'Europe est au menu de l'université d'été du PS qui s'ouvre
aujourd'hui à La Rochelle. «La leçon du débat européen
est que ceux qui sont en situation de force sont ceux qui ont pris depuis longtemps
des positions auxquelles ils croyaient , affirme-t-il, citant, par exemple,
Martine Aubry et Bertrand Delanoë. Cela tombe bien, puisque le calendrier électoral
de 2007 – les municipales devraient suivre de quelques mois la présidentielle – interdit
de fait à ces deux présidentiables en puissance de se lancer
dans la course à l'Elysée, ligotés chacun à sa
mairie, Lille pour Aubry, Paris pour Delanoë.
CE TEXTE EST EN SYMBOL Quant à Fabius et Hollande,
DSK les estime handicapés
par leurs «tergiversations des
dernières semaines. «Les positions à mi-chemin peuvent être
tactiquement utiles, mais pas gagnantes sur le long terme , juge celui
qui, le premier, s'est engagé pour «un oui net et clair à l'avancée
qui est devant nous . Dans le camp DSK, on croit dur comme fer
que «le
prétendu isolement du oui est de plus en plus relatif . Hollande
l'aurait compris qui, juste avant de partir à La Rochelle, «a
très heureusement, même si c'est un peu tardivement , pris
position pour le oui dans un entretien au Nouvel Observateur, tout en annonçant
une consultation interne pour le mois de décembre. Laurent Fabius aussi
qui, dans un texte publié par Le Monde, soumet son approbation à des
conditions. Mais l'idée de «sortir de l'impasse en posant des
conditions renforce l'impasse .
DSK est pour l'Europe,
sans aucune réticence, mais une Europe qui ne
peut pas se contenter de régler «l'amélioration des échanges
et le fonctionnement de l'économie . «Je suis de plus en
plus convaincu qu'on ne peut pas être de gauche sans être pour
le maintien de la production dans les territoires. Le maintien des lieux de
production sur le territoire européen est essentiel , affirme-t-il,
avec l'intention d'interpeller la direction du PS – dont il ne fait plus
partie – sur les sept «exigen-ces qui, selon lui, doivent
structurer le projet du candidat socialiste à l'Elysée. Et reconstituer
un consensus social à partir d'«une France en miettes .
lundi 30 août 2004
Convention républicaine à New York sur fond de manifestations
anti-Bush
© AFP Darren Mc Collester
NEW YORK (AFP - 16:06) - La convention
républicaine, qui doit désigner officiellement George W. Bush
comme candidat de son parti à l'élection présidentielle du
2 novembre, s'ouvre lundi pour quatre jours à New York, théâtre
de manifestations d'opposition au président républicain sortant
qui se présente pour un second mandat de quatre ans.
Une manifestation a réuni 400.000 personnes, selon les organisateurs,
dans les rues de New York dimanche, sans incidents majeurs.
Installés sous haute protection policière au Madison Square
Garden, une arène sportive au milieu de la ville, quelque 50.000
délégués, invités et journalistes vont participer à la convention.
Plus de 10.000 policiers ont été mobilisés ainsi que des garde-côtes
et les services secrets chargés de la protection des personnalités
politiques. Le secrétaire d'Etat à la sécurité intérieure,
Tom Ridge a qualifié ce dispositif de "sans précédent".
New York avait été l'une des cibles des attentats terroristes
le 11 septembre 2001 qui ont fait plus de 2.500 morts. C'est
aussi une ville très démocrate et 52% de ses habitants ont
indiqué qu'ils auraient préféré voir la convention organisée
ailleurs, selon un récent sondage CBS-New York Times. Lors
de la manifestation de dimanche, quelque 200 personnes ont été interpellées
pour des délits mineurs, notamment entrave à la circulation.
Ces dernières arrestations portent à près de 500 le nombre
d'interpellations depuis le début des manifestations anti-Bush
vendredi soir à New York.
Les principaux orateurs qui doivent s'exprimer lundi sont le
maire de New York Michael Bloomberg, l'ancien maire Rudy Giuliani,
et le sénateur de l'Arizona, John McCain qui avait été l'adversaire
malheureux de George W. Bush pour la candidature républicaine
lors de la précédente présidentielle de novembre 2000. L'épouse
du président Laura Bush et le gouverneur de Californie Arnold
Schwarzenegger doivent s'adresser aux délégués mardi. Le vice-président
Dick Cheney doit s'exprimer mercredi et M. Bush clôturera la
convention par un discours jeudi soir.
Le président sortant est actuellement au coude à coude dans
les sondages avec le candidat démocrate John Kerry, sénateur
du Massachusetts (nord-est). Ce dernier devait ralentir le
rythme de sa campagne pour respecter la tradition de discrétion
de mise lors de la convention du parti adverse. Les démocrates
ont toutefois mis en place à New York une "force de réaction
rapide", chargée pendant toute la semaine de réagir aux déclarations
des républicains.
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